OBSESSION ACTUELLE : LE PHOTOGRAPHE MASSIMO VITALI

Bateaux à pédales Le Due Sorelle, Pouilles c 2012 image d' Eduardo Secci

Vous connaissez probablement déjà assez bien nos goûts, famille Pitusa, et si vous nous connaissez TOUS, vous savez que nous aimons les scènes de plage. Que nous soyons nous-mêmes sur le sable, regardant avec envie des clichés de vacances dignes d'Instagram, planifiant notre prochaine escapade ou visitant une galerie d'art, nous ne pouvons pas nous lasser de la plage. Ainsi, lorsque nous sommes tombés sur les photographies de Massimo Vitali au début de l'été, nous n'avons tout simplement pas réussi à le sortir de notre tête. Nous aimons le sentiment que ses scènes évoquent en nous : le sentiment d'être là avec lui, de faire partie de la foule, mais aussi une fois éloigné – il nous donne le privilège voyeuriste de faire partie d'une expérience culturelle spécifique ; celui de la façon dont les gens se réunissent non seulement à la plage mais dans différents espaces publics. C'est un photographe dont le but est d'enregistrer et de rendre compte de la vie contemporaine telle que nous la connaissons.

Lencois Laguna do Peixe Photo de cri d' Eduardo Secci

Vitali est originaire de Côme, en Italie, et il a commencé à photographier des scènes de plage dans son pays natal en 1995, en partie à titre de commentaire social après l'élection de Berlusconi en 1994 et en partie dans le cadre d'un projet de recherche sur ses compatriotes. les changements dans la politique italienne se refléteraient sur les visages du peuple. Il a cherché, avec son appareil photo, si c'était de la peur ou de la jubilation qui se lisait sur les visages des gens dans un cadre par ailleurs bucolique et paisible. Depuis sa première série de cette nature « Beach Scenes », il s'est donné pour mission de parcourir le monde en faisant exactement cela : prendre des photos de comment et où les gens se rassemblent dans divers contextes.

Sicile, du portefeuille We Folk Massimo Vitali

Une partie de la raison pour laquelle il est si attrayant et fascinant d'observer ce type d'art, comme pour tout art, est qu'il nous lie tous par des points communs. En tant qu’êtres humains, nous pensons souvent qu’il y a tellement de choses qui nous distinguent – ​​notre réflexe est souvent de nous concentrer sur le fait que nous sommes issus de cultures différentes, que nous parlons des langues différentes et que nous vivons un mode de vie différent. Pourtant, à maintes reprises, l'art parvient à nous montrer qu'en réalité nous avons bien plus en commun qu'il n'y paraît, et une journée de farniente à la plage (peu importe d'où vous venez) est l'une des vraies joies et un un répit souvent bienvenu face à la banalité (ou aux conflits, selon le cas) de la vie quotidienne.

Marseille, pour le journal Le Monde photo gracieuseté de We Folk Massimo Vitali Potrfolio

Massimo Vitali est la vraie affaire, et la vraie affaire a un vrai prix. Mais si vous avez récemment acquis une petite fortune, vous pouvez retrouver ses œuvres disponibles à la vente ici , ici et ici , selon l'endroit où vous vous trouvez dans le monde. Nous ne demandons qu'une chose, si vous décidez d'acheter : invitez-nous à dîner pour que nous puissions nous asseoir à côté de l'un de ses chefs-d'œuvre visuels et faire comme si nous nous fondions dans la foule.

Brésil du New York Times Magazine, image du portfolio We Folk Massimo Vitali

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